Jean-Claude SCHENCK l’artiste bâtisseur

1955 Création par Claude-Raphael Leygues du prix de peinture de Villeneuve sur Lot. il consiste en un séjour d’un mois à l’hôtel « la Pruen d’Or » dirrigé par Mr Courrégelongue.jean claude shenck tableau
Ce prix est décerné pour la 1er année à Jean-Claude SHENCK. Lors de son séjour, il fait la connaissance de la famille Lalaurie, le docteur Mourges, Maitre Nasse, le docteur Fargues et tous ceux qui s’intéressent à la peinture.Il fait de longues ballades dans tout le pays.
1957 Manolo Ruiz Pipo obtient à son tour le prix de peinture. Il achète une maison à Bonaguil. trés lié à Jean-Claude SHENCK, ils exposent dans la gallerie parisienne « Jeanne Castel ». Dans les années qui suivent, il fait de nombreux séjours à Bonaguil chez Manolo ce qui lui permet de rayonner dans les campagnes environnantes et de trouver Sauveterre-la-Lémance et « La Ville ».
1962 Renseigné par Mme Péchaudral, il achète par l’intermédiaire de M. Coulonges la maison de M. Montagne qui comprend la maison principale plus une petite maison derrière un petit hangar couvert de tôle ondulée. Ainsi commence la grande aventure…
1963 Achat des ruines Dandurant.
Durant les années qui suivent débutent les travaux de restauration.jean claude shenck tableau
1970 Achat aux héritiers fredon de la maison et des ruines qui l’entourent. Il refait les toits en remontant les pignons, ferme des ouvertures qui avaient été percées, rouvre des fenêtres à meneaux qui avaient été fermées ou endommagées, remet en état tous les jardins qujean claude shenck tableaui avaient été laissés à l’abandon. Il rachète à la mairie des petites parcelles de terrain pour faire un ensemble cohérent.
1995 Achat de la maison Robières avec les terrains qui l’entourent. Réfection des toits, charpentes et vieilles tuiles. les portes et fenêtres reprennent les formes qu’elles avaient au XIV siècle.
2002 Achat de la maison Labrousse.
Aujourd’hui les travaux continuent et les visiteurs sont accueillis par Yvan et Dominique, les maisons Danduran, Robière et fredon sont dorénavant les gîtes Edouard 1er, le Prince Noir et Eléonore et les travaux d’un 4ème gîte sont prévus pour l’automne

Le Château

Le château fortifié fut édifié sur un éperon rocheux, à la fin du XIIIe siècle, par Edouard 1er Roi d’Angleterre, Duc d’Aquitaine sur une terre qui primitivement appartenait aux Barons quercynois de Pestilhac. chateau sauveterreCette construction fut motivée par une position géographique et stratégique très intéressante permettant le conchateau sauveterretrôle de rivières et de routes au nord de l’Agenais aux confins du Périgord et du Quercy, dans une zone où, jusqu’alors, la présence royale était faible.
Ce château fut, tout au long des XIVe et XVe, confié à des capitaines par les rois d’Angleterre ou de France.
Après une brève occupation française il fut remis en état au début du XIVe siècle mais dut être reconquis en 1348 par Edouard III et resta sous contrôle anglais jusqu’à sa prise définitive par les Français en 1432. Ce château, remanié aux XVe et XVIe siècles, a conservé l’essentiel de ses éléments médiévaux. Côté est, un fossé d’une vingtaine de mètres a été creusé dans la roche. Un mur de défense ferme au nord ce fossé et se prolonge jusqu’au château.
Pendant la guerre de Cent Ans, il devient une pièce maîtresse dans le jeu de la guerre d’usure franco-anglaise. Il est brûlé en 1789 lors de la Révolution française.

Le village

Ce Castelnau, lui aussi fortifié constituait une défense avancée du château. Un premier habitat castral est établi sur le pédoncule reliant le coteau à l’extrémité de l’éperon occupé par la forteresse royale de Sauveterre dès la fin du XIIIe siècle, ou au moment de sa remise en état au sortir de la guerre de Gascogne, en 1305 , c’est en tout cas à cette date qu’Edouard Ier, roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine, accorde un consulat aux habitants du castrum. Un lotissement de 5 maisons (dont plusieurs recèlent encore des vestiges médiévaux) est alors édifié sur le flanc sud de la basse-cour fortifiée. Le village est agrandi en retrait de l’axe sud lors de la reconstruction postérieure à la guerre de Cent Ans, entre le 4e quart du XVe siècle et la première moitié du XVIe siècle. De nouvelles maisons sont construites au XVIIe siècle du côté nord et au XVIIIe siècle à l’ouest. Située extra muros, la chapelle Saint-Joseph, dont la date de fondation est inconnue, est une construction du 2e quart du XVIIIe siècle. Le village est progressivement déserté durant le XIXe siècle au profit du bourg de vallée. Il a cependant conservé son ancienne appellation « La Ville » jusqu’à nos jours et a été restauré à la fin du XXe siècle.

On y retrouve l’atmosphère du haut Moyen Age. Il a été restauré par un artiste peintre et passionné des vieilles pierres, Jean-Claude SCHENCK, dans le respect de l’architecture médiévale et de ce lieu chargé d’histoire. Les magnifiques fossés du Château, classés par les Bâtiments de France, font partie intégrante de la propriété.